PIERRE LOTI
Julien Viaud, alias Pierre Loti, est né le 14 janvier 1850 à Rochefort-sur-Mer, dans une famille de modestes protestants. Son père est receveur municipal à la mairie de Rochefort, et Nadine Texier-Viaud, sa mère, est femme au foyer. Il a une grande sœur Marie et un grand frère Gustave qu’il admire parce qu’il est médecin de marine. Mais le 10 mars 1865 Gustave meurt alors que Julien n’a que quinze ans. Pour se consoler, Pierre regarde les lettres, les gadgets et les cadeaux que son frère avait ramenés de ses nombreux voyages.
Julien pense devenir représentant, puis, sous la pression familiale, il envisage d’être ingénieur des chemins de fer. En octobre 1867, il entre à l'École navale et peut enfin embarquer d’abord comme élève officier sur le « Jean-Bart », puis comme aspirant sur la corvette à hélice.
À la fin de l'année 1871, il embarque sur la « frégate mixte Floreb » qui fait route vers Tahiti. Il sert ensuite sur le Vaudreuil puis le Flore, à bord desquelles il découvre l’Amérique latine, l’île de Pâque et la Polynésie.
En 1877, lors d'un séjour en Turquie, il rencontre Hatice avec qui il vivra une très grande histoire d'amour. Le 9 juillet 1885, Loti épouse une jeune Japonaise de 18 ans, baptisée Kikou-San.
Pierre Loti sera écrivain pour le journal ‘’Le Monde’’ Illustré. Il écrira aussi des romans inspirés de ses histoires vécues qui seront un succès tels que : « Le mariage de Loti » (1880), « Aziyadé » (1879), « Fantôme D’Orient » (1892) , etc.
Cet écrivain ira au Sénégal, en Turquie, en Algérie, au Maroc : le monde islamique le fascine. Au point de construire une mosquée privée dans sa maison de Rochefort. Son voyage ne s’arrêtera pas là il ira aussi dans les Indes, en Iran et au Japon…
En 1886 il se remariera, mais ils perdront leur premier enfant. En 1889 leur deuxième enfant s’appellera Samuel, comme l’enfant mort-né.
Atteint d'hémiplégie en 1921, il meurt à 73 ans, le 10 juin 1923 à Hendaye.
